Bibliographie sélective en français sur les hominidés reliques d'Europe et d'Asie
Peu de personnes ont entendu parler des hominidés reliques. Il s'agit d'une ou de plusieurs espèces d'hominidés (denisoviens, néandertaliens ou autre) qui passent pour disparues auprès des préhistoriens, mais qui ont été observées jusqu'au vingt-et-unième siècle à de nombreuses reprises et en de nombreuses régions du monde. La question est bien documentée par des témoignages concordants recueillis auprès de témoins habitant des régions reculées et ne se connaissant pas entre eux, mais décrivant les mêmes êtres et les mêmes comportements. J'indique sur cette page les documents les plus intéressants ayant été publiés en français sur le sujet.
Il existe
également de nombreux témoignages, et même des films comme celui de Roger
Patterson sur le sasquatch ou bigfoot
nord-américain. Mais n'ayant pas
effectué de recherche bibliographique particulière sur ce sujet très voisin,
sur lequel il existe moins de documents en français, je ne
le mentionne pas dans cette bibliographie sélective. Je renvoie simplement les personnes
intéressées par le sasquatch à deux livres en français, comportant chacun une bibliographie,
mais qui mentionne surtout des références en
anglais : "Sasquatch et le mystère des hommes sauvages" de
Jean-Paul Debenat
et "Big foot de la légende à la science"
de Mireille Thibault.
Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev
Bernard Heuvelmans, Boris F. Porchnev
L'homme de néanderthal est toujours vivant
l'Oeil du Sphinx, 2011
Jean Roche
Jean Roche
Sauvages et velus
Exergue, 2000
Marie-Jeanne Koffmann
Marie-Jeanne Koffmann L'almasty, yéti du Caucase dans Archeologia n° 269, juin 1991 |
Marie-Jeanne Koffmann L'almasty du Caucase, mode de vie d'un hominoïde dans Archeologia n° 276, février 1992 |
Marie-Jeanne Koffmann Les hominoïdes reliques dans l'Antiquité dans Archeologia n° 307, décembre 1994 |
Il existe également un film documentaire sur le travail de
Marie-Jeanne Koffmann, "Almasty, yeti du Caucase" : partie
1
partie 2
partie 3
.
Jordi Magraner
Jordi Magraner Les hominidés "reliques" d'Asie Centrale première partie dans 3e millénaire n° 32 été 1994 |
Jordi Magraner Les hominidés "reliques" d'Asie Centrale deuxième partie 3e millénaire n° 33 automne 1994 |
Jordi Magraner Les hominidés reliques d'Asie Centrale 1992 (PDF en téléchargement sur le site de Jean Roche) |
Gabi Martinez Histoire vraie de l'homme qui cherchait le yéti Autrement 2013 |
Erik l'Homme Des pas dans la neige Gallimard Jeunesse 2010 |
Il existe également un film documentaire sur les recherches de
Jordi Magraner, "Sur la piste de l'homme sauvage" : partie 1
partie 2
partie 3
partie 4
.
Dmitri Bayanov
Dmitri Bayanov
Sur les traces de l'homme des neiges russe
Exergue, 2001
Pourquoi ne les trouve-t-on pas ?
Les scientifiques dans leur ensemble ne
daigneront pas prendre les témoignages d'observations d'hominidés reliques au sérieux
tant qu'on ne leur en aura pas apporté un squelette sur un plateau
d'argent. Mais celles et ceux qui se demandent comment il se fait que personne n'a
encore mis la main sur un squelette feraient bien de lire le récit de la découverte d'Ötzi
"la momie des glaciers". Ce récit est détaillé dans
"La malédiction d'Ötzi" de Guy Benhamou et Johana Sabroux (Plon,
2006). Il a en effet fallu un incroyable concours de
circonstances pour que cette précieuse dépouille vieille de plus de 5000 ans
ne finisse pas dans une fosse commune aussitôt découverte. Le corps était
pourtant en parfait état de conservation, à une demie-heure de marche d'un
refuge gardé sur un sentier fréquenté, ses divers accessoires disséminés
autour de lui : bonnet de fourrure d'ours, carquois, 14 flèches à pointe
de silex, hache à lame de cuivre, chaussures à semelles de cuir d'ours, etc.
Malgré cela, pour que cette extraordinaire découverte ait le privilège
d'être examinée par un archéologue et préservée de la fosse commune, il
aura fallu :
1- que le marteau-piqueur portable d'Anton Koler, le chef régional de la police alpine chargé de dégager le corps, tombe en panne un vendredi soir veille de week-end,
2 - que le célèbre alpiniste féru d'histoire locale Reinhold Messner passe la nuit au même refuge par hasard le samedi,
3 - que ce dernier comprenne tout de suite, contrairement au gardien du refuge et au chef régional de la police alpine, l'intérêt de la découverte,
4 - qu'il soit en train d'accomplir une expédition médiatisée lui valant une interview téléphonique au soir de chaque étape,
5 - que la radio et la télévision autrichienne en parlent dès le dimanche avant que la police alpine n'ait le temps de revenir le lundi matin pour finir de dégager le corps.
Qu'on le croie ou non, si une seule de ces 5 conditions n'avait pas été remplie, la précieuse momie aurait été convoyée dans une fosse commune sans autre forme de procès.
Alors comment un banal fémur, ressemblant à n'importe quel autre fémur humain, retrouvé par hasard sous deux mètres de neige à 4000 mètres d'altitude par un berger isolé de l'Hindou Kouch, parviendrait-il à attirer l'attention du berger lui-même, puis de l'Université la plus proche à Peshawar ? L'université de Peshawar, qui de plus ne comporte pas de département d'archéologie, est située à 340 km à vol d'oiseau, dans une région montagneuse, des hauteurs de l'Hindou Kouch explorées par Jordi Magraner. Quant à l'Académie des sciences la plus proche, elle se trouve à Lahore, à 600 km à vol d'oiseau.
Quelques liens
La page consacrée au sujet sur le site de Jean Roche
Les articles de Michel Raynal sur les néandertaliens reliques des
Pyrénées, publiés par Bipedia
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